Gloire à Dieu au plus haut des cieux et paix sur la terre aux hommes qu’il aime !
Noël est l’occasion pour chacun d’entre nous de « revenir à l’essentiel de sa vie » en commençant toujours par «se souvenir du bien». Le temps de la Nativité nous invite à une grande et fervente prière d’action de grâce, c’est un appel à la gratitude.Le Pape François rappelle souvent le bien-fait de la gratitude : «Sans un exercice constant de gratitude, nous ne ferions que dresser la liste de nos chutes ou de nos en-vies, et nous occulterions ce qui compte le plus, à savoir les grâces que le Seigneur nous accorde chaque jour» ( discours du Pape à la Curie Romaine en janvier 2022). Cela va de pair avec la nécessité de la conversion . Se convertir, c’est apprendre de plus en plus à prendre au sérieux le mes-sage de l’Évangile et essayer de le mettre en pratique dans notre vie.Ce thème de la conversion, le Pape l’utilise pour mieux justifier la pertinence du processus synodal actuellement en cours. Le concile Vatican II qu’on a actuellement tendance à contester, surtout dans certains mi-lieux catholiques, a été «une grande occasion de conversion pour toute l’Église». « Et ce chemin est loin d’être terminé » observe le Pape, présentant le synode sur la synodalité comme une étape sur « le parcours de compréhension du message du Christ » qui est « sans fin et nous interpelle continuellement ». Fort de ces mises en garde, le Pape invite au début de cette nouvelle année ecclésiale et civile , à pratiquer la vertu de la vigilance. Car le mal revient toujours et sous une autre forme. «S’il semblait auparavant grossier et violent, il se comporte maintenant de manière plus élégante et bien élevée» observe le pape , osant même parler de «démons bien élevés». Et « seule la pratique quotidienne de l’examen de conscience peut faire que nous nous en rendions compte». Devant tous les conflits et toutes les guerres qui secouent le monde, il faut nous mettre à l’école de Celui qui vient comme« le Prince de la paix » : Emmanuel, Dieu-avec-nous. Construire la paix, c’est un processus qui commence dans le cœur de chacun de nous. Nous pouvons et devons apporter notre contribution à la paix en essayant de déraciner de nos cœurs toute racine de haine et de ressentiment envers les frères et les sœurs qui vivent à nos côtés. La bienveillance, la miséricorde et le pardon sont les remèdes dont nous disposons pour construire la paix.Là où règnent la mort, la division, le conflit, la souffrance des innocents, nous ne pouvons que reconnaître l’esprit du mal :l’Esprit du Seigneur apporte paix, joie, ré-conciliation, concorde et espérance.Gloire à Dieu au plus haut des cieux et paix sur la terre aux hommes qu’il aime.
P. Jaroslaw
